Je les regarde, les admire, m’émerveille de ce qu’ils ont déjà construit, des trésors qu’ils ont fait grandir. Je mesure la chance infinie qu’ils m’accordent leur confiance, je suis émue. Mince, je dois quand même répondre à leur question ?

Je les regarde, les admire, m’émerveille de ce qu’ils ont déjà construit, des trésors qu’ils ont fait grandir. Je mesure la chance infinie qu’ils m’accordent leur confiance, je suis émue. Mince, je dois quand même répondre à leur question ?
« Ah, Donc c’est pas un mythe qu’on pleure chez le psy alors ? » me rétorque ma copine, étonnée et amusée, surprise que ce cliché, protecteur probablement, soit en fait, réel. Comme si elle prenait conscience, tout à coup, que les gens pouvaient pleurer, chez le psy.
A ceux qui aiment Noël, ceux qui l’attendent dès la mi-octobre, qui rechignent à ranger les guirlandes et jubilent à l’achat du sapin.
A tous ceux qui n’aiment pas ou qui n’aiment plus Noël. A ceux à qui on a volé Noël : une dispute, une perte, une maladie, une angoisse.
Mais oui, les femmes et les hommes d’aujourd’hui doivent encore se parler et s’y hâter. Depuis toutes ces années, nous savons pourtant que la parole libère, qu’elle guérit même, mais les résistances sont encore très vives.
Le 24, chaque mois, Lénaïg, la psychologue du Caféminin, vous partage une réflexion, un conseil ou un billet d’humeur directement inspirés des femmes de la vraie vie qu’elle reçoit tous les jours.