Une vie de famille à bord d’un camping-car

Hello!

Je m’appelle Valence, après quelques années en communication, je voyage depuis bientôt deux mois sur les routes d’Europe à bord d’un vieux camping-car avec mon mari et nos deux enfants (qui ont 3 ans et 1 an et demi), direction la Turquie en longeant la mer Méditerranée.

Nous avons quitté cet été nos jobs, notre appart et notre petit confort pour une vie nomade en famille. Un rêve !

Nous sommes donc partis pour avant tout être ensemble, profiter, prendre le temps, découvrir, voyager… et sur notre route nous avons découvert, dès le premier jour, la simplicité.



A bord d’un camping-car, beaucoup de choses sont comptées, les m2 bien sûr, l’électricité, l’eau, les douches, les moments rien que pour soi, ou à deux, en famille… Nous découvrons donc une certaine simplicité, que nous trouvons belle. Elle nous permet de nous recentrer sur les moments essentiels. Ce qui est accessoire existe de moins en moins et surtout nous en perdons l’envie, nous préférons une belle balade, une ville à explorer…

Cette simplicité est un vrai luxe !

Sans cette aventure, nous ne l’aurions peut-être pas découverte autrement.

Nos enfants vivent facilement cette petite forme de sobriété : trois fois moins de jeux, quelques litres d’eau pour un bain loin d’être quotidien. Mais ils, et nous, avons l’essentiel : une maison qui roule, beaucoup d’amour, un jardin qui change très souvent et du temps ensemble que nous ne comptons pas.

Avoir une vie matériellement simple, nous pensons avoir fait un petit chemin, mais pour nous, la vraie simplicité est celle du cœur et, ça, c’est le travail d’une vie !



Des anecdotes ?

J’en ai pas mal !

Nos enfants ne font plus de sieste dans leurs lits mais préfèrent leurs sièges auto supers inconfortables même à l’arrêt. On est trop heureux quand on arrive à doubler quelqu’un tellement on se traîne. On a testé la machine à la main : 2h pour trois habits, 1 semaine pour tout sécher, nous sommes partis très fiers de notre mini machine à laver, finalement on termine au Lavomatic toutes les semaines. Se retrouver bloqués dans une rue sans pouvoir avancer ni reculer avec du monde qui s’en mêle…

A chaque fois, on prend le parti d’en rire et de rire de nous mêmes ! On se dit qu’on est vraiment des « vanlifer » en carton !

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