Se réinventer ?

Changer. De vie, de job, de projet… 

C’est sans doute ce qui caractérise le plus notre génération, cette immense aspiration à évoluer, à nous transformer et à choisir nos orientations selon les saisons de nos existences. 

C’est sans doute aussi ce qui nous différencie le plus de nos aïeux, pour qui la vie était bien souvent une ligne prédéfinie, ou en tout cas délimitée par des enracinements ou des conditionnements robustes. 

Changer. Ne pas s’enfermer dans une case, apprendre à reconnaître la variété de nos talents et à écouter nos besoins profonds. Avoir le courage de quitter une situation qui nous asphyxie pour construire une nouvelle réalité plus riche, plus ouverte. 

Changer. Quelle immense liberté ! Celle de pouvoir devenir sans cesse davantage nous-même. Quelle immense responsabilité, aussi. La frontière est mince entre la possibilité et le devoir de changer. La quête de la « meilleure version de nous-mêmes » peut parfois nous perdre, de mise à jour en mise à jour, grignotant peu à peu notre indispensable légèreté de vivre. 

Que gagne-t-on à se réinventer ? Que doit-on accepter d’emmener partout avec nous ? Peut-on indéfiniment nous transformer ? Quelle différence entre envie et besoin ? Quelles sont les garde-fous d’un développement personnel harmonieux et ancré dans le réel ? 

En se posant entre nous toutes ces questions, nous avons vite pensé – sans grande originalité – aux quatre saisons. Leur enchaînement cyclique et prévisible, leurs grandes différences et pourtant leur grande harmonie. Le fait que nous les subissions autant que nous les transformions en occasions de varier : les tenues, les loisirs, les humeurs… 

Ce mois-ci nous vous emmenons à la rencontre de femmes qui se sont réinventées, professionnellement bien souvent, mais pas seulement. Qui ont osé imaginer une vie différente et qui vont nous raconter ce qui les a décidées, ce qu’elles y ont perdu peut-être, mais ce qu’elles y ont gagné, surtout !

Articles recommandés