
J’ai un problème avec l’école.
J’ai un problème avec l’école. Ou plutôt cette dernière a un problème avec mon fils et sa personnalité.
C’est un petit garçon sensible, têtu (très), colérique (souvent), gentil, attentionné, minutieux et très sportif. Il aime faire du vélo, courir, rêver pendant des heures, sauter, lire des histoires, faire des galipettes, aligner ses petites voitures au millimètre près, lancer, observer longuement les fourmis ou les abeilles, taper dans un ballon. Il n’est, en revanche, pas ravi de faire du coloriage, écrire des lettres, chanter des chansons, dessiner des bâtons bien droits ou réciter l’alphabet.
Que lui offre l’école pour tout ce qu’il sait si bien faire ?
On nous bassine les 3 premières années de vie avec le développement psychomoteur de notre enfant, sur l’importance de l’environnement, de la richesse de toute découverte mais une fois arrivé à l’école… où est le moteur ? Où est la nature ? Où est la découverte ? Si peu présents.
Vous n’entendrez jamais une maman être félicitée car son enfant sait bien viser avec une balle, qu’il a un super équilibre et saute adroitement. Elle s’entendra, par contre, systématiquement parler de tenue du crayon, d’écouter sagement les consignes et de placer parfaitement des gommettes.
Alors quoi ?
« Rendons tout simplement aux enfants la possibilité de grimper aux arbres, de monter sur des troncs ou de gravir des petites buttes ou des tas de pierres »
Car …
« Ce que cherchent nos enfants, ce n’est pas une nouvelle méthode pédagogique mais le monde tel qu’il existe déjà. »
(Extraits de « Les lois naturelles de l’enfant » de Céline Alvarez @clnalvarez )