
On est passés de « 10 ans de nous » à « semaine A, semaine B ».
C’est une de vous qui nous a écrit cela, sous le café culture que nous vous proposions autour du spectacle audio de Ben Mazué. Alors on a écouté, en effet, l’album d’après*. Et il nous a rendues tristes. Tristes de ne pas retrouver le couple uni qu’il nous racontait alors. Tristes d’entendre la tendresse encore présente dans la voix de l’artiste alors qu’il livre pourtant la fin de leur amour. Tristes d’écouter le chant du cygne déchirant d’un couple qui a vécu, qui a construit et dont la séparation semble fatale.
« S’en vient le temps des libertés rageuses ».
Serait-elle inéluctable, cette fin ? Quand disparaît la passion des premiers mois et qu’apparaissent les plis sur les corps, quand s’entassent les incompréhensions et lorsque l’air peut venir à manquer, ne reste-t-il plus désormais qu’à faire l’état des lieux de sortie ? Qu’à rompre le lien, ou qu’à mener des vies parallèles ? Ne peut-on pas chercher une autre issue à nos histoires ?
« C’est foutu, c’est fini, on a perdu, j’ai compris. On se sera bien battus. Tu m’auras tellement plu, on aura tellement ri. »
Ici au Caféminin, on croit très fort qu’en prenant la phrase à l’envers, on peut reconstruire le début. Que c’est encore possible, en 2021, d’être un couple et de le rester. Que les obstacles sont indéniables, mais qu’ils sont franchissables.
Je sais, on triche un peu, normalement on pose la question sans donner la réponse… Mais pour une fois, on est sûres de nous. Il est possible de s’aimer encore, toujours et longtemps. De braver les tempêtes au corps-à-corps et d’en ressortir plus forts.
Alors même si nous n’avons pas de recettes miracles, pas d’élixir éternel à vous partager, on avait envie ce mois-ci de vous parler d’amour. D’écouter ce spécialiste qui va au chevet des amours blessés, de vous offrir les témoignages de couples qui travaillent à toujours mieux s’aimer.
On y va ?
*Extraits de l’album « Paradis » : Semaine A / Semaine B ; Les jours heureux ; J’écris.