
La relation entre les femmes et ceux qui les soignent est-elle différente à l’autre bout du monde ?
Héloïse @hello__billie témoigne depuis Sydney :
« J’ai consulté plusieurs médecins car on vient de me diagnostiquer une forme d’endométriose, et les professionnels de santé ne font pas preuve de froideur ou d’âpreté comme c’est parfois le cas en France. Ici la bienveillance, au moins en apparence, est la moindre des politesses et c’est particulièrement agréable dans le cadre médical. Autre différence, en Australie ce sont les généralistes que l’on consulte dans la plupart des cas, que ce soit pour le suivi médical, de grossesse ou même gynécologique. Cela se traduit par une approche globale de “médecins de famille”, ce qui permet je trouve une meilleure relation avec le patient. Mais que ce soit en France ou en Australie, je n’ai jamais subi d’acte médical sans mon consentement, même avec 3 accouchements. J’ai dit non à l’épisiotomie que la sage-femme s’apprêtait à faire pour mon premier, et ça a été révélateur. La clé je pense est de ne pas être passive, mais de s’affirmer en faisant confiance à ce que notre corps nous dit. Si on est soi-même déconnectée de notre corps, on laisse plus de place aux autres pour s’en “emparer”. Il faut aussi évidemment respecter la compétence des soignants, alors l’équilibre n’est pas toujours facile… »
Caroline, elle, témoigne depuis la Chine :
« il existe ici un fossé entre une médecine pour les riches où la politesse et l’attention excessives vont de pair avec les dollars du patient, et une médecine locale quotidienne où le patient est peu considéré et où une femme peut se voir examinée intimement en apercevant, par la porte ouverte, la patiente suivante qui commence déjà à se déshabiller… »
– rendez-vous dimanche pour aller jeter un œil au Maroc et à l’île Maurice !
credits to @carlallanosillustrations