Si ces limites choisies sont aujourd’hui louées et admirées, qu’en est-il de celles que nous ne choisissons pas ? Arrivons-nous à accepter l’implacable frustration qu’elles nous imposent ?

pour les héroïnes de la vraie vie
Si ces limites choisies sont aujourd’hui louées et admirées, qu’en est-il de celles que nous ne choisissons pas ? Arrivons-nous à accepter l’implacable frustration qu’elles nous imposent ?
A l’heure des injonctions toujours plus nombreuses qui peuvent venir challenger mais aussi déstabiliser l’exercice instinctif de la « fonction paternelle », osons parler d’une paternité limitée.
« Ah mais on a le droit de donner des limites, nous ? » Voilà ce que je reçois comme confession (presque) chaque jour.
Obtenir à la fois de l’amour et des limites éducatives permet aux enfants de se dégager des rapports de force et de se sentir en sécurité dans le monde tel qu’il est.
Trop de choix tue le choix. L’infinité des possibles a pour effet immédiat de paralyser celui qui s’apprête à choisir.
J’avais rencontré tant de personnes et d’histoires stables et enracinées. Je voulais à présent devenir l’une d’entre elles.
Une piqûre de rappel sur comment vivre et pratiquer la simplicité.
Et si nous acceptions nos limites sans pour autant les magnifier ?
Diego est diplomate, entrepreneur, marié et père de trois enfants… Et tout ça sans smartphone ! Il publiera en janvier son premier essai « Anesthésiés – L’humanité sous l’empire de la technologie » et répond à nos questions.
Pourquoi avons nous envie d’écrire « heureux les limités » en ce mois de septembre ?