C’est l’histoire d’un déguisement de carnaval.

pour les héroïnes de la vraie vie
C’est l’histoire d’un déguisement de carnaval.
Je le trouve parfois trop ennuyeux, sans projet. Ou plutôt sans la fougue de mes projets. Parce que pour moi, se réinventer, c’est changer, c’est bouger, mais c’est surtout, avoir de nouvelles choses à raconter.
Nous parlons de tomber amoureux. Nous parlons d’être amoureux. Avec toute la lourdeur dramatique et l’impertinence que cela comporte.
Et si nous acceptions nos limites sans pour autant les magnifier ?
Combien de gestes posons-nous juste pour le regard des autres ? Combien d’exigences calquées sur nos enfants seulement pour bien faire ? Combien d’habitudes faussement retrouvées pour ne pas être jugées ?
Elle est facile la critique de celle qui fait différemment, mais qui fait surtout comme elle peut avec ce qu’elle est et avec ce qu’elle a reçu.
Le nombre d’enfants désirés. 0, 1, 2, 5 ou 9. Là où vous avez envie d’arrêter, ou juste de faire une pause. Là où vous sentez que c’est bon, vous n’en accueillerez plus d’autres. Et que donc… il va bien falloir trouver une solution. Une durable, qui ne laisse peut-être plus de place à l’imprévu.
On a 10, 16 ou 20 ans. On se promet avec le cœur. « On élèvera nos enfants ensemble », « ils seront comme des cousins », « tu seras la marraine de mon 1er » !
« Pourquoi elles ont des trous, tes baskets, Maman ? » Elles ont des trous parce que Maman court partout, qu’elle part à l’aventure tous les matins, qu’elle a parfois des poids tellement gros sur les épaules que ses pieds portent beaucoup.
Nous, qui avons digéré ce sur-gavage de consommation et rêvons d’un retour à la simplicité, à l’authentique et au vrai, nous trouvons dans les rayons d’un nouveau type de supermarché : celui de la vie (ou bien est-ce l’avis ?) des autres.